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Économie

Découvrez les secteurs d’activités, pôles d’attraction et opportunités de l’économie Mauritanienne.

Les vastes programmes de réformes dans tous les domaines engagés en Mauritanie ainsi que la perspective de l’exploitation des différentes richesses du sous-sol, notamment le pétrole, permet au pays de débuter son nouveau millénaire avec espoir et optimisme.

Actuellement, l’édifice de l’économie mauritanienne repose sur plusieurs secteurs dont, entre autres, l’extraction minière, la pêche industrielle, le commerce et le secteur agropastoral.

En effet, l’exploitation du minerai de fer des gisements de la région de Zouerate avec celui du cuivre, de l’or d’Akjoujt et du gypse de Ndghamcha, constituait depuis longtemps les principales ressources d’exportation.

Au début des années 80 commence l’exploitation des ressources halieutiques pour devenir maintenant la première richesse du pays. Par ailleurs, le commerce joue un rôle central dans l’économie de la Mauritanie car le pays a hérité de traditions commerciales ancestrales avec, notamment, le passage des caravanes du négoce médiéval entre l’Afrique du nord et le sud du Sahara.

Ainsi, les mauritaniens s’adaptent remarquablement au contexte de la globalisation et aux règles du commerce international.

Enfin, le secteur agropastoral, qui enregistre 20% du Produit Intérieur Brut, constitue également un pilier important dans l’économie mauritanienne. Cependant, celui-ci demeure tributaire des aléas climatiques

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Croissance annuelle de la population

Budget de l'État (en milliards d'UM)

Investissements (en milliards USD)

“Actuellement, l’édifice de l’économie mauritanienne repose sur plusieurs secteurs dont, entre autres, l’extraction minière, la pêche industrielle, le commerce et le secteur agropastoral.”

Principaux secteurs d’activités économiques.

L’extraction minière

L’exploitation du minerai de fer, qui est actuellement assurée par la SNIM (Société Nationale Industrielle et Minière) qui a remplacé la Miferma, a commencé à l’époque de la colonisation française dans la région de Zouérate.

Le minerai, dont les gisements sont estimés à 200 millions de tonnes d’hématite électrolytique (fer à l’état pur contenant moins de 8 % de carbone), est extrait de mines à ciel ouvert au Kedia d’Idjil et est acheminé jusqu’au terminal portuaire de Cansado à Nouadhibou sur une distance de 650 km à travers le désert par une ligne ferroviaire longeant la frontière du Maroc.

Acheminement du minerai de fer

Le train minéralier est l’un des plus grands du monde avec trois motrices tirant 200 wagons et pesant 24 000 tonnes. Le total du fer exploité correspond à 10,4 millions de tonnes par an et celui du fer importé en Europe correspond à 10,2 % de ses besoins.

 

 

“Il s’agit de la plus importante source de revenus mauritanienne (94,9 %). Actuellement, la Mauritanie est le 13e producteur de fer au monde.”

 

 

 

“La Mauritanie qui possède des côtes longues de plus de 700 km, comptant parmi les plus poissonneuses du monde, veut gérer avec sagesse ses richesses halieutiques. ”

La pêche

La Mauritanie est une des régions les plus poissonneuses du monde grâce à un écosystème littoral exceptionnel : l’existence de hauts-fonds et de vasières permet la prolifération d’herbiers (zostères) qui, alliés à la confluence de courants par remontées d’eau des profondeurs (upwellings) favorise la reproduction des espèces marines. Cette situation privilégiée n’a pas échappé aux pays pratiquant la pêche intensive et industrielle qui ont proposé d’acheter des droits de pêche au large de ses côtes. Cette décision a relevé de façon importante le PIB du pays, mais a participé à la réduction des ressources halieutiques de cette région (les navires japonais utilisent de véritables aspirateurs à poissons). Des mesures ont été récemment mises en place avec la création d’une réserve de pêche étroitement surveillée en regard du Banc d’Arguin.

La Mauritanie qui possède des côtes longues de plus de 700 km, comptant parmi les plus poissonneuses du monde, veut gérer avec sagesse ses richesses halieutiques. La pêche industrielle couvre entre 30 et 40 % des besoins de la Mauritanie en devises, contribue à raison de 25 à 30 % du budget de l’État et génère 6 000 emplois permanents pour des nationaux. Même ceux qui s’adonnent à la pêche artisanale y trouvent leur compte car les poissons peuvent se régénérer. Avec plus de 700 kilomètres de côtes, la pêche représente une part importante de l’économie mauritanienne (plus de 12 % du PIB).

Selon la FAO, la Mauritanie ne pêchait que 20 000 tonnes de poissons en 1980 ; quinze fois moins qu’aujourd’hui. La totalité de la pêche industrielle est débarquée à Nouadhibou (nord-ouest de la Mauritanie) et 80% de la pêche artisanale à Nouakchott.

 

 

 

4. L’Agriculture

L’agriculture est surtout pratiquée dans les oasis et en bordure des principaux affluents du Sénégal. On y retrouve la culture de décrue (réalisée dans le lit majeur du fleuve) et les cultures irriguées (réalisées par pompage de l’eau dans le fleuve). La culture pluviale, elle, est pratiquée dans l’arrière-pays.

La Mauritanie a un potentiel agricole important qu’elle peut exploiter. À présent, seulement 20% des terres arables du pays sont cultivées. Avec l’amélioration des variétés de cultures et des technologies, les plaines d’inondation qui se trouvent au sud et le long du fleuve Sénégal peuvent être mises en valeur pour augmenter sensiblement la production.

L’agriculture oasienne, qui repose essentiellement sur le palmier dattier, a joué un rôle social particulièrement important car elle a permis la sédentarisation des populations locales et a évolué vers une activité économique à grande valeur ajoutée.

Dans l’ensemble, les productions agricoles ne couvrent que 40 % des besoins alimentaires de la population. Le déficit est structurel et le pays est importateur net de produits alimentaires.

 

“Le secteur rural tient une place importante dans l’économie, occupant environ 60 % de la population et contribuant pour plus de 22 % à la formation du PIB”

 

Le secteur rural tient une place importante dans l’économie, occupant environ 60 % de la population et contribuant pour plus de 22 % à la formation du PIB, soit environ 16 milliards d’Ouguiyas en 1997. L’agriculture, à elle seule, représente 4,7% du PIB.

Développement Durable

En février 2018, le gouvernement mauritanien et le Système des Nations Unies en Mauritanie (SNU) ont signé le quatrième Cadre de Partenariat de Développement Durable sur la période 2018-2022.
Cette nouvelle phase de la coopération appuiera la mise en œuvre de la stratégie de croissance accélérée et de prospérité́ partagée (SCAPP) adoptée officiellement par la Mauritanie, référence pour toutes les politiques de développement dans le pays jusqu’en 2030.

Ce partenariat reflète, sur le plan national, la détermination de la Mauritanie qui a placé le développement économique et la promotion sociale en tête des priorités de son programme politique.